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collection
Donatien Mallet

Une clinique du corps. Médecine, Philosophie, Soins Palliatifs

Dans une écriture à laquelle il a habitué ses lecteurs – précise, alliant rigueur théorique accessible et précision clinique –, le docteur D. Mallet propose dans cet ouvrage ce que nous qualifierions une « méditation » sur le corps vécu, à rencontrer dans une clinique qui, habituellement et par nécessité, a tendance à le réduire à un objet diagnostic. Il parle certes d’un lieu particulier, les soins palliatifs, mais qui met au jour l’exigence d’un regard qui va « au-delà » pour proposer au lecteur un cheminement de pensée en cinq temps.Un premier chapitre invite à découvrir l’unité du corps, certes à travers des auteurs de la tradition philosophique (Aristote, Platon, Descartes, Spinoza…), mais surtout par des approches cliniques à travers la multiplicité des « expériences du corps » entre continuité et discontinuité. Comment le clinicien regarde-t-il ce corps et selon quels présupposés et visées ? Comme le dit l’auteur (p. 59), une synthèse du corps est impossible; ce que nous nommerions son rapport à l’énigme. Dans un deuxième temps, il scrute et déploie le « corps vécu et relationnel ». En effet, un corps ne se vit et ne se donne à rencontrer que dans un environnement et plus particulièrement au cœur d’une relation interhumaine : qu’en est-il entre passivité et réception du « monde contraint » ? Ici encore, des auteurs se trouvent convoqués – particulièrement la phénoménologie de M. Merleau-Ponty et la pensée d’E. Lévinas - pour comprendre le quotidien de la clinique, la profondeur de ce qui s’y joue mutuellement dans la rencontre de l’autre, la richesse de tout ce que l’auteur nomme « intercorporéité » (p. 91ss) renvoyant à une clinique du « toucher et être touché ». Ces premiers développements amènent, de manière cohérente, D. Mallet à s’arrêter sur le corps vivant, avec ce défi de le rencontrer dans son « organicité vivante » (p. 113) pour être en capacité de lui faire hospitalité dans son unité, celle d’un corps porté par une personne souffrante, ouvrant à ce qu’il décrit très justement comme une clinique « du chaos » portant le regard au-delà des apparences. A cette occasion, il propose, de notre point de vue, une approche très profonde de l’agonie. Après avoir considéré le « corps épandu », il invite à retrouver l’expérience du clinicien pour prendre en soin le « corps médicalisé », support et résultante de bien des réductions délétères tant pour le patient que pour la richesse possible d’une relation interpersonnelle avec le clinicien. Tout ce chemin réflexif ouvre, au terme de l’ouvrage, à des repères pour une clinique du corps qui, tout en restant inscrite dans ses supports philosophiques, est porteuse de ce que nous appellerions volontiers une espérance clinique du soin enracinée dans une pleine dimension éthique, tant pour les patients que pour ses acteurs.Ce livre, issu d’une expérience pensée et partagée, conviendra particulièrement aux étudiants soignants désirant comprendre au mieux leur mandat de soin mais également à toute personne soucieuse de rencontrer au mieux, en son corps, une personne toujours singulière en situation de souffrance.

Dominique Jacquemin

interview

Une clinique du corps. Médecine, Philosophie, Soins Palliatifs

Dans une écriture à laquelle il a habitué ses lecteurs – précise, alliant rigueur théorique accessible et précision clinique –, le docteur D. Mallet propose dans cet ouvrage ce que nous qualifierions une « méditation » sur le corps vécu, à rencontrer dans une clinique qui, habituellement et par nécessité, a tendance à le réduire à un objet diagnostic. Il parle certes d’un lieu particulier, les soins palliatifs, mais qui met au jour l’exigence d’un regard qui va « au-delà » pour proposer au lecteur un cheminement de pensée en cinq temps.Un premier chapitre invite à découvrir l’unité du corps, certes à travers des auteurs de la tradition philosophique (Aristote, Platon, Descartes, Spinoza…), mais surtout par des approches cliniques à travers la multiplicité des « expériences du corps » entre continuité et discontinuité. Comment le clinicien regarde-t-il ce corps et selon quels présupposés et visées ? Comme le dit l’auteur (p. 59), une synthèse du corps est impossible; ce que nous nommerions son rapport à l’énigme. Dans un deuxième temps, il scrute et déploie le « corps vécu et relationnel ». En effet, un corps ne se vit et ne se donne à rencontrer que dans un environnement et plus particulièrement au cœur d’une relation interhumaine : qu’en est-il entre passivité et réception du « monde contraint » ? Ici encore, des auteurs se trouvent convoqués – particulièrement la phénoménologie de M. Merleau-Ponty et la pensée d’E. Lévinas - pour comprendre le quotidien de la clinique, la profondeur de ce qui s’y joue mutuellement dans la rencontre de l’autre, la richesse de tout ce que l’auteur nomme « intercorporéité » (p. 91ss) renvoyant à une clinique du « toucher et être touché ». Ces premiers développements amènent, de manière cohérente, D. Mallet à s’arrêter sur le corps vivant, avec ce défi de le rencontrer dans son « organicité vivante » (p. 113) pour être en capacité de lui faire hospitalité dans son unité, celle d’un corps porté par une personne souffrante, ouvrant à ce qu’il décrit très justement comme une clinique « du chaos » portant le regard au-delà des apparences. A cette occasion, il propose, de notre point de vue, une approche très profonde de l’agonie. Après avoir considéré le « corps épandu », il invite à retrouver l’expérience du clinicien pour prendre en soin le « corps médicalisé », support et résultante de bien des réductions délétères tant pour le patient que pour la richesse possible d’une relation interpersonnelle avec le clinicien. Tout ce chemin réflexif ouvre, au terme de l’ouvrage, à des repères pour une clinique du corps qui, tout en restant inscrite dans ses supports philosophiques, est porteuse de ce que nous appellerions volontiers une espérance clinique du soin enracinée dans une pleine dimension éthique, tant pour les patients que pour ses acteurs.Ce livre, issu d’une expérience pensée et partagée, conviendra particulièrement aux étudiants soignants désirant comprendre au mieux leur mandat de soin mais également à toute personne soucieuse de rencontrer au mieux, en son corps, une personne toujours singulière en situation de souffrance.

Dominique Jacquemin

Compte-rendu de colloque

Une clinique du corps. Médecine, Philosophie, Soins Palliatifs

Dans une écriture à laquelle il a habitué ses lecteurs – précise, alliant rigueur théorique accessible et précision clinique –, le docteur D. Mallet propose dans cet ouvrage ce que nous qualifierions une « méditation » sur le corps vécu, à rencontrer dans une clinique qui, habituellement et par nécessité, a tendance à le réduire à un objet diagnostic. Il parle certes d’un lieu particulier, les soins palliatifs, mais qui met au jour l’exigence d’un regard qui va « au-delà » pour proposer au lecteur un cheminement de pensée en cinq temps.Un premier chapitre invite à découvrir l’unité du corps, certes à travers des auteurs de la tradition philosophique (Aristote, Platon, Descartes, Spinoza…), mais surtout par des approches cliniques à travers la multiplicité des « expériences du corps » entre continuité et discontinuité. Comment le clinicien regarde-t-il ce corps et selon quels présupposés et visées ? Comme le dit l’auteur (p. 59), une synthèse du corps est impossible; ce que nous nommerions son rapport à l’énigme. Dans un deuxième temps, il scrute et déploie le « corps vécu et relationnel ». En effet, un corps ne se vit et ne se donne à rencontrer que dans un environnement et plus particulièrement au cœur d’une relation interhumaine : qu’en est-il entre passivité et réception du « monde contraint » ? Ici encore, des auteurs se trouvent convoqués – particulièrement la phénoménologie de M. Merleau-Ponty et la pensée d’E. Lévinas - pour comprendre le quotidien de la clinique, la profondeur de ce qui s’y joue mutuellement dans la rencontre de l’autre, la richesse de tout ce que l’auteur nomme « intercorporéité » (p. 91ss) renvoyant à une clinique du « toucher et être touché ». Ces premiers développements amènent, de manière cohérente, D. Mallet à s’arrêter sur le corps vivant, avec ce défi de le rencontrer dans son « organicité vivante » (p. 113) pour être en capacité de lui faire hospitalité dans son unité, celle d’un corps porté par une personne souffrante, ouvrant à ce qu’il décrit très justement comme une clinique « du chaos » portant le regard au-delà des apparences. A cette occasion, il propose, de notre point de vue, une approche très profonde de l’agonie. Après avoir considéré le « corps épandu », il invite à retrouver l’expérience du clinicien pour prendre en soin le « corps médicalisé », support et résultante de bien des réductions délétères tant pour le patient que pour la richesse possible d’une relation interpersonnelle avec le clinicien. Tout ce chemin réflexif ouvre, au terme de l’ouvrage, à des repères pour une clinique du corps qui, tout en restant inscrite dans ses supports philosophiques, est porteuse de ce que nous appellerions volontiers une espérance clinique du soin enracinée dans une pleine dimension éthique, tant pour les patients que pour ses acteurs.Ce livre, issu d’une expérience pensée et partagée, conviendra particulièrement aux étudiants soignants désirant comprendre au mieux leur mandat de soin mais également à toute personne soucieuse de rencontrer au mieux, en son corps, une personne toujours singulière en situation de souffrance.

Dominique Jacquemin

Une clinique du corps. Médecine, Philosophie, Soins Palliatifs

Dans une écriture à laquelle il a habitué ses lecteurs – précise, alliant rigueur théorique accessible et précision clinique –, le docteur D. Mallet propose dans cet ouvrage ce que nous qualifierions une « méditation » sur le corps vécu, à rencontrer dans une clinique qui, habituellement et par nécessité, a tendance à le réduire à un objet diagnostic. Il parle certes d’un lieu particulier, les soins palliatifs, mais qui met au jour l’exigence d’un regard qui va « au-delà » pour proposer au lecteur un cheminement de pensée en cinq temps.Un premier chapitre invite à découvrir l’unité du corps, certes à travers des auteurs de la tradition philosophique (Aristote, Platon, Descartes, Spinoza…), mais surtout par des approches cliniques à travers la multiplicité des « expériences du corps » entre continuité et discontinuité. Comment le clinicien regarde-t-il ce corps et selon quels présupposés et visées ? Comme le dit l’auteur (p. 59), une synthèse du corps est impossible; ce que nous nommerions son rapport à l’énigme. Dans un deuxième temps, il scrute et déploie le « corps vécu et relationnel ». En effet, un corps ne se vit et ne se donne à rencontrer que dans un environnement et plus particulièrement au cœur d’une relation interhumaine : qu’en est-il entre passivité et réception du « monde contraint » ? Ici encore, des auteurs se trouvent convoqués – particulièrement la phénoménologie de M. Merleau-Ponty et la pensée d’E. Lévinas - pour comprendre le quotidien de la clinique, la profondeur de ce qui s’y joue mutuellement dans la rencontre de l’autre, la richesse de tout ce que l’auteur nomme « intercorporéité » (p. 91ss) renvoyant à une clinique du « toucher et être touché ». Ces premiers développements amènent, de manière cohérente, D. Mallet à s’arrêter sur le corps vivant, avec ce défi de le rencontrer dans son « organicité vivante » (p. 113) pour être en capacité de lui faire hospitalité dans son unité, celle d’un corps porté par une personne souffrante, ouvrant à ce qu’il décrit très justement comme une clinique « du chaos » portant le regard au-delà des apparences. A cette occasion, il propose, de notre point de vue, une approche très profonde de l’agonie. Après avoir considéré le « corps épandu », il invite à retrouver l’expérience du clinicien pour prendre en soin le « corps médicalisé », support et résultante de bien des réductions délétères tant pour le patient que pour la richesse possible d’une relation interpersonnelle avec le clinicien. Tout ce chemin réflexif ouvre, au terme de l’ouvrage, à des repères pour une clinique du corps qui, tout en restant inscrite dans ses supports philosophiques, est porteuse de ce que nous appellerions volontiers une espérance clinique du soin enracinée dans une pleine dimension éthique, tant pour les patients que pour ses acteurs.Ce livre, issu d’une expérience pensée et partagée, conviendra particulièrement aux étudiants soignants désirant comprendre au mieux leur mandat de soin mais également à toute personne soucieuse de rencontrer au mieux, en son corps, une personne toujours singulière en situation de souffrance.

Dominique Jacquemin

Vidéo

Une clinique du corps. Médecine, Philosophie, Soins Palliatifs

Dans une écriture à laquelle il a habitué ses lecteurs – précise, alliant rigueur théorique accessible et précision clinique –, le docteur D. Mallet propose dans cet ouvrage ce que nous qualifierions une « méditation » sur le corps vécu, à rencontrer dans une clinique qui, habituellement et par nécessité, a tendance à le réduire à un objet diagnostic. Il parle certes d’un lieu particulier, les soins palliatifs, mais qui met au jour l’exigence d’un regard qui va « au-delà » pour proposer au lecteur un cheminement de pensée en cinq temps.Un premier chapitre invite à découvrir l’unité du corps, certes à travers des auteurs de la tradition philosophique (Aristote, Platon, Descartes, Spinoza…), mais surtout par des approches cliniques à travers la multiplicité des « expériences du corps » entre continuité et discontinuité. Comment le clinicien regarde-t-il ce corps et selon quels présupposés et visées ? Comme le dit l’auteur (p. 59), une synthèse du corps est impossible; ce que nous nommerions son rapport à l’énigme. Dans un deuxième temps, il scrute et déploie le « corps vécu et relationnel ». En effet, un corps ne se vit et ne se donne à rencontrer que dans un environnement et plus particulièrement au cœur d’une relation interhumaine : qu’en est-il entre passivité et réception du « monde contraint » ? Ici encore, des auteurs se trouvent convoqués – particulièrement la phénoménologie de M. Merleau-Ponty et la pensée d’E. Lévinas - pour comprendre le quotidien de la clinique, la profondeur de ce qui s’y joue mutuellement dans la rencontre de l’autre, la richesse de tout ce que l’auteur nomme « intercorporéité » (p. 91ss) renvoyant à une clinique du « toucher et être touché ». Ces premiers développements amènent, de manière cohérente, D. Mallet à s’arrêter sur le corps vivant, avec ce défi de le rencontrer dans son « organicité vivante » (p. 113) pour être en capacité de lui faire hospitalité dans son unité, celle d’un corps porté par une personne souffrante, ouvrant à ce qu’il décrit très justement comme une clinique « du chaos » portant le regard au-delà des apparences. A cette occasion, il propose, de notre point de vue, une approche très profonde de l’agonie. Après avoir considéré le « corps épandu », il invite à retrouver l’expérience du clinicien pour prendre en soin le « corps médicalisé », support et résultante de bien des réductions délétères tant pour le patient que pour la richesse possible d’une relation interpersonnelle avec le clinicien. Tout ce chemin réflexif ouvre, au terme de l’ouvrage, à des repères pour une clinique du corps qui, tout en restant inscrite dans ses supports philosophiques, est porteuse de ce que nous appellerions volontiers une espérance clinique du soin enracinée dans une pleine dimension éthique, tant pour les patients que pour ses acteurs.Ce livre, issu d’une expérience pensée et partagée, conviendra particulièrement aux étudiants soignants désirant comprendre au mieux leur mandat de soin mais également à toute personne soucieuse de rencontrer au mieux, en son corps, une personne toujours singulière en situation de souffrance.

Dominique Jacquemin

Une clinique du corps. Médecine, Philosophie, Soins Palliatifs

Dans une écriture à laquelle il a habitué ses lecteurs – précise, alliant rigueur théorique accessible et précision clinique –, le docteur D. Mallet propose dans cet ouvrage ce que nous qualifierions une « méditation » sur le corps vécu, à rencontrer dans une clinique qui, habituellement et par nécessité, a tendance à le réduire à un objet diagnostic. Il parle certes d’un lieu particulier, les soins palliatifs, mais qui met au jour l’exigence d’un regard qui va « au-delà » pour proposer au lecteur un cheminement de pensée en cinq temps.Un premier chapitre invite à découvrir l’unité du corps, certes à travers des auteurs de la tradition philosophique (Aristote, Platon, Descartes, Spinoza…), mais surtout par des approches cliniques à travers la multiplicité des « expériences du corps » entre continuité et discontinuité. Comment le clinicien regarde-t-il ce corps et selon quels présupposés et visées ? Comme le dit l’auteur (p. 59), une synthèse du corps est impossible; ce que nous nommerions son rapport à l’énigme. Dans un deuxième temps, il scrute et déploie le « corps vécu et relationnel ». En effet, un corps ne se vit et ne se donne à rencontrer que dans un environnement et plus particulièrement au cœur d’une relation interhumaine : qu’en est-il entre passivité et réception du « monde contraint » ? Ici encore, des auteurs se trouvent convoqués – particulièrement la phénoménologie de M. Merleau-Ponty et la pensée d’E. Lévinas - pour comprendre le quotidien de la clinique, la profondeur de ce qui s’y joue mutuellement dans la rencontre de l’autre, la richesse de tout ce que l’auteur nomme « intercorporéité » (p. 91ss) renvoyant à une clinique du « toucher et être touché ». Ces premiers développements amènent, de manière cohérente, D. Mallet à s’arrêter sur le corps vivant, avec ce défi de le rencontrer dans son « organicité vivante » (p. 113) pour être en capacité de lui faire hospitalité dans son unité, celle d’un corps porté par une personne souffrante, ouvrant à ce qu’il décrit très justement comme une clinique « du chaos » portant le regard au-delà des apparences. A cette occasion, il propose, de notre point de vue, une approche très profonde de l’agonie. Après avoir considéré le « corps épandu », il invite à retrouver l’expérience du clinicien pour prendre en soin le « corps médicalisé », support et résultante de bien des réductions délétères tant pour le patient que pour la richesse possible d’une relation interpersonnelle avec le clinicien. Tout ce chemin réflexif ouvre, au terme de l’ouvrage, à des repères pour une clinique du corps qui, tout en restant inscrite dans ses supports philosophiques, est porteuse de ce que nous appellerions volontiers une espérance clinique du soin enracinée dans une pleine dimension éthique, tant pour les patients que pour ses acteurs.Ce livre, issu d’une expérience pensée et partagée, conviendra particulièrement aux étudiants soignants désirant comprendre au mieux leur mandat de soin mais également à toute personne soucieuse de rencontrer au mieux, en son corps, une personne toujours singulière en situation de souffrance.

Dominique Jacquemin