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Karlijn Demasure

Se relever après l’abus sexuel

Accompagnement psycho-spirituel des survivants

La première démarche vers la guérison consiste à offrir au « survivant » un espace de sécurité où la personne abusée pourra retrouver l’estime de soi et reconnaître qu’elle n’est pas responsable de l’abus subi. Nous croyons que la guérison est une démarche profondément spirituelle qui fait partie de la résilience. Toutefois, il ne faut pas se précipiter pour intégrer la spiritualité, et/ou la religion dans la démarche de guérison. Il faut, en effet, éviter qu’elles ne deviennent des sources additionnelles de souffrance. Le recours précipité à l’idée d’offrir à Dieu sa propre souffrance, et la suggestion hâtive de pardonner ou de se réconcilier avec la personne abusive en seraient des exemples néfastes.

En fait, la spiritualité est une façon de se « connecter » à d’autres personnes, aptes à aider les survivants à rétablir la confiance en eux-mêmes. Ces liens de confiance pourront favoriser le pardon et la réconciliation avec soi-même. Se pardonner précède tant le pardon, si possible et désirable, et la réconciliation avec l’abuseur et avec Dieu lui-même. En effet, bien des survivants se sont sentis abandonnés, trahis par Dieu.

Enfin, il s’agit de bien former les accompagnateurs spirituels et les thérapeutes travaillant avec des survivants d’abus sexuels en vue de favoriser leur guérison, c’est-à-dire les aider à développer des liens de confiance capables de rétablir des attachements sécuritaires avec soi-même, avec les autres et avec Dieu.

Karlijn Demasure est doyenne de la Faculté des Sciences humaines et de Philosophie à l’Université Saint-Paul, à Ottawa, Canada et titulaire de la Chaire des Sœurs-de-Notre-Dame-de-la-Croix sur la famille chrétienne.

interview

Se relever après l’abus sexuel

Accompagnement psycho-spirituel des survivants

La première démarche vers la guérison consiste à offrir au « survivant » un espace de sécurité où la personne abusée pourra retrouver l’estime de soi et reconnaître qu’elle n’est pas responsable de l’abus subi. Nous croyons que la guérison est une démarche profondément spirituelle qui fait partie de la résilience. Toutefois, il ne faut pas se précipiter pour intégrer la spiritualité, et/ou la religion dans la démarche de guérison. Il faut, en effet, éviter qu’elles ne deviennent des sources additionnelles de souffrance. Le recours précipité à l’idée d’offrir à Dieu sa propre souffrance, et la suggestion hâtive de pardonner ou de se réconcilier avec la personne abusive en seraient des exemples néfastes.

En fait, la spiritualité est une façon de se « connecter » à d’autres personnes, aptes à aider les survivants à rétablir la confiance en eux-mêmes. Ces liens de confiance pourront favoriser le pardon et la réconciliation avec soi-même. Se pardonner précède tant le pardon, si possible et désirable, et la réconciliation avec l’abuseur et avec Dieu lui-même. En effet, bien des survivants se sont sentis abandonnés, trahis par Dieu.

Enfin, il s’agit de bien former les accompagnateurs spirituels et les thérapeutes travaillant avec des survivants d’abus sexuels en vue de favoriser leur guérison, c’est-à-dire les aider à développer des liens de confiance capables de rétablir des attachements sécuritaires avec soi-même, avec les autres et avec Dieu.

Karlijn Demasure est doyenne de la Faculté des Sciences humaines et de Philosophie à l’Université Saint-Paul, à Ottawa, Canada et titulaire de la Chaire des Sœurs-de-Notre-Dame-de-la-Croix sur la famille chrétienne.

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Le défi de la prévention des abus sexuels
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Compte-rendu de colloque

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Accompagnement psycho-spirituel des survivants

La première démarche vers la guérison consiste à offrir au « survivant » un espace de sécurité où la personne abusée pourra retrouver l’estime de soi et reconnaître qu’elle n’est pas responsable de l’abus subi. Nous croyons que la guérison est une démarche profondément spirituelle qui fait partie de la résilience. Toutefois, il ne faut pas se précipiter pour intégrer la spiritualité, et/ou la religion dans la démarche de guérison. Il faut, en effet, éviter qu’elles ne deviennent des sources additionnelles de souffrance. Le recours précipité à l’idée d’offrir à Dieu sa propre souffrance, et la suggestion hâtive de pardonner ou de se réconcilier avec la personne abusive en seraient des exemples néfastes.

En fait, la spiritualité est une façon de se « connecter » à d’autres personnes, aptes à aider les survivants à rétablir la confiance en eux-mêmes. Ces liens de confiance pourront favoriser le pardon et la réconciliation avec soi-même. Se pardonner précède tant le pardon, si possible et désirable, et la réconciliation avec l’abuseur et avec Dieu lui-même. En effet, bien des survivants se sont sentis abandonnés, trahis par Dieu.

Enfin, il s’agit de bien former les accompagnateurs spirituels et les thérapeutes travaillant avec des survivants d’abus sexuels en vue de favoriser leur guérison, c’est-à-dire les aider à développer des liens de confiance capables de rétablir des attachements sécuritaires avec soi-même, avec les autres et avec Dieu.

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La première démarche vers la guérison consiste à offrir au « survivant » un espace de sécurité où la personne abusée pourra retrouver l’estime de soi et reconnaître qu’elle n’est pas responsable de l’abus subi. Nous croyons que la guérison est une démarche profondément spirituelle qui fait partie de la résilience. Toutefois, il ne faut pas se précipiter pour intégrer la spiritualité, et/ou la religion dans la démarche de guérison. Il faut, en effet, éviter qu’elles ne deviennent des sources additionnelles de souffrance. Le recours précipité à l’idée d’offrir à Dieu sa propre souffrance, et la suggestion hâtive de pardonner ou de se réconcilier avec la personne abusive en seraient des exemples néfastes.

En fait, la spiritualité est une façon de se « connecter » à d’autres personnes, aptes à aider les survivants à rétablir la confiance en eux-mêmes. Ces liens de confiance pourront favoriser le pardon et la réconciliation avec soi-même. Se pardonner précède tant le pardon, si possible et désirable, et la réconciliation avec l’abuseur et avec Dieu lui-même. En effet, bien des survivants se sont sentis abandonnés, trahis par Dieu.

Enfin, il s’agit de bien former les accompagnateurs spirituels et les thérapeutes travaillant avec des survivants d’abus sexuels en vue de favoriser leur guérison, c’est-à-dire les aider à développer des liens de confiance capables de rétablir des attachements sécuritaires avec soi-même, avec les autres et avec Dieu.

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En fait, la spiritualité est une façon de se « connecter » à d’autres personnes, aptes à aider les survivants à rétablir la confiance en eux-mêmes. Ces liens de confiance pourront favoriser le pardon et la réconciliation avec soi-même. Se pardonner précède tant le pardon, si possible et désirable, et la réconciliation avec l’abuseur et avec Dieu lui-même. En effet, bien des survivants se sont sentis abandonnés, trahis par Dieu.

Enfin, il s’agit de bien former les accompagnateurs spirituels et les thérapeutes travaillant avec des survivants d’abus sexuels en vue de favoriser leur guérison, c’est-à-dire les aider à développer des liens de confiance capables de rétablir des attachements sécuritaires avec soi-même, avec les autres et avec Dieu.

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En fait, la spiritualité est une façon de se « connecter » à d’autres personnes, aptes à aider les survivants à rétablir la confiance en eux-mêmes. Ces liens de confiance pourront favoriser le pardon et la réconciliation avec soi-même. Se pardonner précède tant le pardon, si possible et désirable, et la réconciliation avec l’abuseur et avec Dieu lui-même. En effet, bien des survivants se sont sentis abandonnés, trahis par Dieu.

Enfin, il s’agit de bien former les accompagnateurs spirituels et les thérapeutes travaillant avec des survivants d’abus sexuels en vue de favoriser leur guérison, c’est-à-dire les aider à développer des liens de confiance capables de rétablir des attachements sécuritaires avec soi-même, avec les autres et avec Dieu.

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