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collection
Christine Aulenbacher et Philippe Le Vallois

Les ados et leurs croyances : comprendre leur quête de sens, déceler leur mal-être

Extrait de l'introduction Au nom de tous ces adolescents que nous avons rencontrés et qui nous ont permis de conjuguer ce livre à deux voix.À l'aube de ce troisième millénaire, si les adolescents se posent toujours les mêmes questions que celles des générations précédentes : qu'est-ce qu'aimer ? Suis-je reconnu ? Comment l'être ? Qu'est-ce que je vaux ? Que vais-je faire plus tard ? Qu'est-ce que croire ? Croire en qui, en quoi ? etc., on constate cependant que certains adolescents empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister, de vivre ou de «sur­vivre» dans un monde qui n'est pas facile pour eux. Rêveurs, ils sont acculés à un état d'urgence, sans même savoir qui ils sont et ce qu'ils veulent faire de leur vie. Orientation, réorientation, préparation, ambition, salaire, confort, la société leur demande de mobiliser toutes leurs capacités au détriment d'une attention réelle aux dimensions plus essentielles de leur personnalité. Emploi du temps «surbooké» avec des investissements considérables dans une multitude d'options, de modules, de sports et d'activités alors que leur être profond demeure sous-alimenté.Un paradoxe ingérable leur est transmis : «Soyez des adultes» alors que bien des adultes autour d'eux ne sont souvent que de grands adolescents. En témoignent les propos de cette adolescente de 16 ans dont les parents sont divorcés, la mère remariée et le père célibataire : «J'ai enfin casé mon père cet été avec une copine de ma mère.» Les rôles sont inversés. L'adolescent cherche par ailleurs à toucher aux extrêmes. Il aime «s'éclater» comme il dit, mais ce verbe peut recouvrir deux sens bien différents : s'amuser et se détruire. Tout comme d'ailleurs le verbe «se défoncer» qui signifie pour lui se détendre mais aussi se tuer. L'adolescent est attiré par le tout ou rien. Soit, il voit son avenir très haut, mais que fait-il alors des fondations ? Soit il ne voit rien à l'horizon, et il tourne en rond. Dans un cas comme dans l'autre, vont naître en lui des peurs, des angoisses, parfois même des maladies ; en un mot un mal-être exis­tentiel, souvent masqué par des comportements surprenants, incompré­hensibles, voire même violents.«Le satanisme capte une jeunesse rebelle», «Jeunes séduits par le paranormal», «Engouement des adolescents pour le spiritisme», «Tombes profanées par des lycéennes», «Un adolescent fan de "Scream" poignarde une jeune fille»... Comment ne pas s'inquiéter à la lecture de ces titres parus au cours des derniers mois dans la presse nationale ?Présentation de l'éditeurSi les adolescents de ce troisième millénaire se posent les mêmes questions que ceux des générations précédentes concernant l'amour, l'avenir et les croyances, un grand nombre de 13-18 ans empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister dans un monde en plein bouleversement.Leurs goûts pour les extrêmes font parfois la «une» de la presse et suscitent une inquiétude légitime parmi leurs proches. Quelle fascination pousse ces adolescents à s'intéresser à des croyances dites parallèles comme le paranormal, le spiritisme, le satanisme, le gothisme ou le soucoupisme ? Quel étrange mobile guide leur recherche : une curiosité dangereuse liée à leur âge ou un mal-être psychique dont il peut être urgent de se préoccuper ?Le propos des deux auteurs n'est pas d'inquiéter les parents, enseignants, éducateurs qui entourent ces jeunes, mais de donner des repères pour comprendre le monde qui est le leur. Psychopédagogues et spécialistes des croyances parallèles, Christine Aulenbacher et Philippe Le Vallois analysent ces phénomènes et leurs matériaux de manière rigoureuse. Ils donnent des indications précises sur leurs manifestations, leurs conséquences et proposent des pistes pour accompagner les adolescents attirés ou séduits par ces croyances et les pratiques qu'elles engendrent.

interview

Les ados et leurs croyances : comprendre leur quête de sens, déceler leur mal-être

Extrait de l'introduction Au nom de tous ces adolescents que nous avons rencontrés et qui nous ont permis de conjuguer ce livre à deux voix.À l'aube de ce troisième millénaire, si les adolescents se posent toujours les mêmes questions que celles des générations précédentes : qu'est-ce qu'aimer ? Suis-je reconnu ? Comment l'être ? Qu'est-ce que je vaux ? Que vais-je faire plus tard ? Qu'est-ce que croire ? Croire en qui, en quoi ? etc., on constate cependant que certains adolescents empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister, de vivre ou de «sur­vivre» dans un monde qui n'est pas facile pour eux. Rêveurs, ils sont acculés à un état d'urgence, sans même savoir qui ils sont et ce qu'ils veulent faire de leur vie. Orientation, réorientation, préparation, ambition, salaire, confort, la société leur demande de mobiliser toutes leurs capacités au détriment d'une attention réelle aux dimensions plus essentielles de leur personnalité. Emploi du temps «surbooké» avec des investissements considérables dans une multitude d'options, de modules, de sports et d'activités alors que leur être profond demeure sous-alimenté.Un paradoxe ingérable leur est transmis : «Soyez des adultes» alors que bien des adultes autour d'eux ne sont souvent que de grands adolescents. En témoignent les propos de cette adolescente de 16 ans dont les parents sont divorcés, la mère remariée et le père célibataire : «J'ai enfin casé mon père cet été avec une copine de ma mère.» Les rôles sont inversés. L'adolescent cherche par ailleurs à toucher aux extrêmes. Il aime «s'éclater» comme il dit, mais ce verbe peut recouvrir deux sens bien différents : s'amuser et se détruire. Tout comme d'ailleurs le verbe «se défoncer» qui signifie pour lui se détendre mais aussi se tuer. L'adolescent est attiré par le tout ou rien. Soit, il voit son avenir très haut, mais que fait-il alors des fondations ? Soit il ne voit rien à l'horizon, et il tourne en rond. Dans un cas comme dans l'autre, vont naître en lui des peurs, des angoisses, parfois même des maladies ; en un mot un mal-être exis­tentiel, souvent masqué par des comportements surprenants, incompré­hensibles, voire même violents.«Le satanisme capte une jeunesse rebelle», «Jeunes séduits par le paranormal», «Engouement des adolescents pour le spiritisme», «Tombes profanées par des lycéennes», «Un adolescent fan de "Scream" poignarde une jeune fille»... Comment ne pas s'inquiéter à la lecture de ces titres parus au cours des derniers mois dans la presse nationale ?Présentation de l'éditeurSi les adolescents de ce troisième millénaire se posent les mêmes questions que ceux des générations précédentes concernant l'amour, l'avenir et les croyances, un grand nombre de 13-18 ans empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister dans un monde en plein bouleversement.Leurs goûts pour les extrêmes font parfois la «une» de la presse et suscitent une inquiétude légitime parmi leurs proches. Quelle fascination pousse ces adolescents à s'intéresser à des croyances dites parallèles comme le paranormal, le spiritisme, le satanisme, le gothisme ou le soucoupisme ? Quel étrange mobile guide leur recherche : une curiosité dangereuse liée à leur âge ou un mal-être psychique dont il peut être urgent de se préoccuper ?Le propos des deux auteurs n'est pas d'inquiéter les parents, enseignants, éducateurs qui entourent ces jeunes, mais de donner des repères pour comprendre le monde qui est le leur. Psychopédagogues et spécialistes des croyances parallèles, Christine Aulenbacher et Philippe Le Vallois analysent ces phénomènes et leurs matériaux de manière rigoureuse. Ils donnent des indications précises sur leurs manifestations, leurs conséquences et proposent des pistes pour accompagner les adolescents attirés ou séduits par ces croyances et les pratiques qu'elles engendrent.

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Compte-rendu de colloque

Les ados et leurs croyances : comprendre leur quête de sens, déceler leur mal-être

Extrait de l'introduction Au nom de tous ces adolescents que nous avons rencontrés et qui nous ont permis de conjuguer ce livre à deux voix.À l'aube de ce troisième millénaire, si les adolescents se posent toujours les mêmes questions que celles des générations précédentes : qu'est-ce qu'aimer ? Suis-je reconnu ? Comment l'être ? Qu'est-ce que je vaux ? Que vais-je faire plus tard ? Qu'est-ce que croire ? Croire en qui, en quoi ? etc., on constate cependant que certains adolescents empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister, de vivre ou de «sur­vivre» dans un monde qui n'est pas facile pour eux. Rêveurs, ils sont acculés à un état d'urgence, sans même savoir qui ils sont et ce qu'ils veulent faire de leur vie. Orientation, réorientation, préparation, ambition, salaire, confort, la société leur demande de mobiliser toutes leurs capacités au détriment d'une attention réelle aux dimensions plus essentielles de leur personnalité. Emploi du temps «surbooké» avec des investissements considérables dans une multitude d'options, de modules, de sports et d'activités alors que leur être profond demeure sous-alimenté.Un paradoxe ingérable leur est transmis : «Soyez des adultes» alors que bien des adultes autour d'eux ne sont souvent que de grands adolescents. En témoignent les propos de cette adolescente de 16 ans dont les parents sont divorcés, la mère remariée et le père célibataire : «J'ai enfin casé mon père cet été avec une copine de ma mère.» Les rôles sont inversés. L'adolescent cherche par ailleurs à toucher aux extrêmes. Il aime «s'éclater» comme il dit, mais ce verbe peut recouvrir deux sens bien différents : s'amuser et se détruire. Tout comme d'ailleurs le verbe «se défoncer» qui signifie pour lui se détendre mais aussi se tuer. L'adolescent est attiré par le tout ou rien. Soit, il voit son avenir très haut, mais que fait-il alors des fondations ? Soit il ne voit rien à l'horizon, et il tourne en rond. Dans un cas comme dans l'autre, vont naître en lui des peurs, des angoisses, parfois même des maladies ; en un mot un mal-être exis­tentiel, souvent masqué par des comportements surprenants, incompré­hensibles, voire même violents.«Le satanisme capte une jeunesse rebelle», «Jeunes séduits par le paranormal», «Engouement des adolescents pour le spiritisme», «Tombes profanées par des lycéennes», «Un adolescent fan de "Scream" poignarde une jeune fille»... Comment ne pas s'inquiéter à la lecture de ces titres parus au cours des derniers mois dans la presse nationale ?Présentation de l'éditeurSi les adolescents de ce troisième millénaire se posent les mêmes questions que ceux des générations précédentes concernant l'amour, l'avenir et les croyances, un grand nombre de 13-18 ans empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister dans un monde en plein bouleversement.Leurs goûts pour les extrêmes font parfois la «une» de la presse et suscitent une inquiétude légitime parmi leurs proches. Quelle fascination pousse ces adolescents à s'intéresser à des croyances dites parallèles comme le paranormal, le spiritisme, le satanisme, le gothisme ou le soucoupisme ? Quel étrange mobile guide leur recherche : une curiosité dangereuse liée à leur âge ou un mal-être psychique dont il peut être urgent de se préoccuper ?Le propos des deux auteurs n'est pas d'inquiéter les parents, enseignants, éducateurs qui entourent ces jeunes, mais de donner des repères pour comprendre le monde qui est le leur. Psychopédagogues et spécialistes des croyances parallèles, Christine Aulenbacher et Philippe Le Vallois analysent ces phénomènes et leurs matériaux de manière rigoureuse. Ils donnent des indications précises sur leurs manifestations, leurs conséquences et proposent des pistes pour accompagner les adolescents attirés ou séduits par ces croyances et les pratiques qu'elles engendrent.

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Extrait de l'introduction Au nom de tous ces adolescents que nous avons rencontrés et qui nous ont permis de conjuguer ce livre à deux voix.À l'aube de ce troisième millénaire, si les adolescents se posent toujours les mêmes questions que celles des générations précédentes : qu'est-ce qu'aimer ? Suis-je reconnu ? Comment l'être ? Qu'est-ce que je vaux ? Que vais-je faire plus tard ? Qu'est-ce que croire ? Croire en qui, en quoi ? etc., on constate cependant que certains adolescents empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister, de vivre ou de «sur­vivre» dans un monde qui n'est pas facile pour eux. Rêveurs, ils sont acculés à un état d'urgence, sans même savoir qui ils sont et ce qu'ils veulent faire de leur vie. Orientation, réorientation, préparation, ambition, salaire, confort, la société leur demande de mobiliser toutes leurs capacités au détriment d'une attention réelle aux dimensions plus essentielles de leur personnalité. Emploi du temps «surbooké» avec des investissements considérables dans une multitude d'options, de modules, de sports et d'activités alors que leur être profond demeure sous-alimenté.Un paradoxe ingérable leur est transmis : «Soyez des adultes» alors que bien des adultes autour d'eux ne sont souvent que de grands adolescents. En témoignent les propos de cette adolescente de 16 ans dont les parents sont divorcés, la mère remariée et le père célibataire : «J'ai enfin casé mon père cet été avec une copine de ma mère.» Les rôles sont inversés. L'adolescent cherche par ailleurs à toucher aux extrêmes. Il aime «s'éclater» comme il dit, mais ce verbe peut recouvrir deux sens bien différents : s'amuser et se détruire. Tout comme d'ailleurs le verbe «se défoncer» qui signifie pour lui se détendre mais aussi se tuer. L'adolescent est attiré par le tout ou rien. Soit, il voit son avenir très haut, mais que fait-il alors des fondations ? Soit il ne voit rien à l'horizon, et il tourne en rond. Dans un cas comme dans l'autre, vont naître en lui des peurs, des angoisses, parfois même des maladies ; en un mot un mal-être exis­tentiel, souvent masqué par des comportements surprenants, incompré­hensibles, voire même violents.«Le satanisme capte une jeunesse rebelle», «Jeunes séduits par le paranormal», «Engouement des adolescents pour le spiritisme», «Tombes profanées par des lycéennes», «Un adolescent fan de "Scream" poignarde une jeune fille»... Comment ne pas s'inquiéter à la lecture de ces titres parus au cours des derniers mois dans la presse nationale ?Présentation de l'éditeurSi les adolescents de ce troisième millénaire se posent les mêmes questions que ceux des générations précédentes concernant l'amour, l'avenir et les croyances, un grand nombre de 13-18 ans empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister dans un monde en plein bouleversement.Leurs goûts pour les extrêmes font parfois la «une» de la presse et suscitent une inquiétude légitime parmi leurs proches. Quelle fascination pousse ces adolescents à s'intéresser à des croyances dites parallèles comme le paranormal, le spiritisme, le satanisme, le gothisme ou le soucoupisme ? Quel étrange mobile guide leur recherche : une curiosité dangereuse liée à leur âge ou un mal-être psychique dont il peut être urgent de se préoccuper ?Le propos des deux auteurs n'est pas d'inquiéter les parents, enseignants, éducateurs qui entourent ces jeunes, mais de donner des repères pour comprendre le monde qui est le leur. Psychopédagogues et spécialistes des croyances parallèles, Christine Aulenbacher et Philippe Le Vallois analysent ces phénomènes et leurs matériaux de manière rigoureuse. Ils donnent des indications précises sur leurs manifestations, leurs conséquences et proposent des pistes pour accompagner les adolescents attirés ou séduits par ces croyances et les pratiques qu'elles engendrent.

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Extrait de l'introduction Au nom de tous ces adolescents que nous avons rencontrés et qui nous ont permis de conjuguer ce livre à deux voix.À l'aube de ce troisième millénaire, si les adolescents se posent toujours les mêmes questions que celles des générations précédentes : qu'est-ce qu'aimer ? Suis-je reconnu ? Comment l'être ? Qu'est-ce que je vaux ? Que vais-je faire plus tard ? Qu'est-ce que croire ? Croire en qui, en quoi ? etc., on constate cependant que certains adolescents empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister, de vivre ou de «sur­vivre» dans un monde qui n'est pas facile pour eux. Rêveurs, ils sont acculés à un état d'urgence, sans même savoir qui ils sont et ce qu'ils veulent faire de leur vie. Orientation, réorientation, préparation, ambition, salaire, confort, la société leur demande de mobiliser toutes leurs capacités au détriment d'une attention réelle aux dimensions plus essentielles de leur personnalité. Emploi du temps «surbooké» avec des investissements considérables dans une multitude d'options, de modules, de sports et d'activités alors que leur être profond demeure sous-alimenté.Un paradoxe ingérable leur est transmis : «Soyez des adultes» alors que bien des adultes autour d'eux ne sont souvent que de grands adolescents. En témoignent les propos de cette adolescente de 16 ans dont les parents sont divorcés, la mère remariée et le père célibataire : «J'ai enfin casé mon père cet été avec une copine de ma mère.» Les rôles sont inversés. L'adolescent cherche par ailleurs à toucher aux extrêmes. Il aime «s'éclater» comme il dit, mais ce verbe peut recouvrir deux sens bien différents : s'amuser et se détruire. Tout comme d'ailleurs le verbe «se défoncer» qui signifie pour lui se détendre mais aussi se tuer. L'adolescent est attiré par le tout ou rien. Soit, il voit son avenir très haut, mais que fait-il alors des fondations ? Soit il ne voit rien à l'horizon, et il tourne en rond. Dans un cas comme dans l'autre, vont naître en lui des peurs, des angoisses, parfois même des maladies ; en un mot un mal-être exis­tentiel, souvent masqué par des comportements surprenants, incompré­hensibles, voire même violents.«Le satanisme capte une jeunesse rebelle», «Jeunes séduits par le paranormal», «Engouement des adolescents pour le spiritisme», «Tombes profanées par des lycéennes», «Un adolescent fan de "Scream" poignarde une jeune fille»... Comment ne pas s'inquiéter à la lecture de ces titres parus au cours des derniers mois dans la presse nationale ?Présentation de l'éditeurSi les adolescents de ce troisième millénaire se posent les mêmes questions que ceux des générations précédentes concernant l'amour, l'avenir et les croyances, un grand nombre de 13-18 ans empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister dans un monde en plein bouleversement.Leurs goûts pour les extrêmes font parfois la «une» de la presse et suscitent une inquiétude légitime parmi leurs proches. Quelle fascination pousse ces adolescents à s'intéresser à des croyances dites parallèles comme le paranormal, le spiritisme, le satanisme, le gothisme ou le soucoupisme ? Quel étrange mobile guide leur recherche : une curiosité dangereuse liée à leur âge ou un mal-être psychique dont il peut être urgent de se préoccuper ?Le propos des deux auteurs n'est pas d'inquiéter les parents, enseignants, éducateurs qui entourent ces jeunes, mais de donner des repères pour comprendre le monde qui est le leur. Psychopédagogues et spécialistes des croyances parallèles, Christine Aulenbacher et Philippe Le Vallois analysent ces phénomènes et leurs matériaux de manière rigoureuse. Ils donnent des indications précises sur leurs manifestations, leurs conséquences et proposent des pistes pour accompagner les adolescents attirés ou séduits par ces croyances et les pratiques qu'elles engendrent.

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Extrait de l'introduction Au nom de tous ces adolescents que nous avons rencontrés et qui nous ont permis de conjuguer ce livre à deux voix.À l'aube de ce troisième millénaire, si les adolescents se posent toujours les mêmes questions que celles des générations précédentes : qu'est-ce qu'aimer ? Suis-je reconnu ? Comment l'être ? Qu'est-ce que je vaux ? Que vais-je faire plus tard ? Qu'est-ce que croire ? Croire en qui, en quoi ? etc., on constate cependant que certains adolescents empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister, de vivre ou de «sur­vivre» dans un monde qui n'est pas facile pour eux. Rêveurs, ils sont acculés à un état d'urgence, sans même savoir qui ils sont et ce qu'ils veulent faire de leur vie. Orientation, réorientation, préparation, ambition, salaire, confort, la société leur demande de mobiliser toutes leurs capacités au détriment d'une attention réelle aux dimensions plus essentielles de leur personnalité. Emploi du temps «surbooké» avec des investissements considérables dans une multitude d'options, de modules, de sports et d'activités alors que leur être profond demeure sous-alimenté.Un paradoxe ingérable leur est transmis : «Soyez des adultes» alors que bien des adultes autour d'eux ne sont souvent que de grands adolescents. En témoignent les propos de cette adolescente de 16 ans dont les parents sont divorcés, la mère remariée et le père célibataire : «J'ai enfin casé mon père cet été avec une copine de ma mère.» Les rôles sont inversés. L'adolescent cherche par ailleurs à toucher aux extrêmes. Il aime «s'éclater» comme il dit, mais ce verbe peut recouvrir deux sens bien différents : s'amuser et se détruire. Tout comme d'ailleurs le verbe «se défoncer» qui signifie pour lui se détendre mais aussi se tuer. L'adolescent est attiré par le tout ou rien. Soit, il voit son avenir très haut, mais que fait-il alors des fondations ? Soit il ne voit rien à l'horizon, et il tourne en rond. Dans un cas comme dans l'autre, vont naître en lui des peurs, des angoisses, parfois même des maladies ; en un mot un mal-être exis­tentiel, souvent masqué par des comportements surprenants, incompré­hensibles, voire même violents.«Le satanisme capte une jeunesse rebelle», «Jeunes séduits par le paranormal», «Engouement des adolescents pour le spiritisme», «Tombes profanées par des lycéennes», «Un adolescent fan de "Scream" poignarde une jeune fille»... Comment ne pas s'inquiéter à la lecture de ces titres parus au cours des derniers mois dans la presse nationale ?Présentation de l'éditeurSi les adolescents de ce troisième millénaire se posent les mêmes questions que ceux des générations précédentes concernant l'amour, l'avenir et les croyances, un grand nombre de 13-18 ans empruntent des chemins de plus en plus violents pour essayer d'exister dans un monde en plein bouleversement.Leurs goûts pour les extrêmes font parfois la «une» de la presse et suscitent une inquiétude légitime parmi leurs proches. Quelle fascination pousse ces adolescents à s'intéresser à des croyances dites parallèles comme le paranormal, le spiritisme, le satanisme, le gothisme ou le soucoupisme ? Quel étrange mobile guide leur recherche : une curiosité dangereuse liée à leur âge ou un mal-être psychique dont il peut être urgent de se préoccuper ?Le propos des deux auteurs n'est pas d'inquiéter les parents, enseignants, éducateurs qui entourent ces jeunes, mais de donner des repères pour comprendre le monde qui est le leur. Psychopédagogues et spécialistes des croyances parallèles, Christine Aulenbacher et Philippe Le Vallois analysent ces phénomènes et leurs matériaux de manière rigoureuse. Ils donnent des indications précises sur leurs manifestations, leurs conséquences et proposent des pistes pour accompagner les adolescents attirés ou séduits par ces croyances et les pratiques qu'elles engendrent.

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