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Journée « Médecine et spiritualité(s) : quelles innovations? »

Conférences, Lille, Mars 2019

Le 15 mars 2019 à l’Université catholique de Lille, Faculté de Médecine, Centre d’éthique médicale

Si la notion de spiritualité se trouve de plus en plus convoquée au cœur des pratiques soignantes, au risque de sa propre médicalisation voire instrumentalisation (Jobin, 2016), il vaut cependant la peine de s’interroger sur le nouvel apport de cette dimension au cœur des pratiques de soins, tout comme sur les limites du recours qui en est fait. Postuler l’importance de la spiritualité, désormais déliée de son ancrage religieux, suppose de comprendre le recours qui en est fait tant dans la rencontre du sujet souffrant (pôle spirituel-psychique et éthique) que dans la mise en œuvre des pratiques qui la sollicitent et l’attestent. Elle convoque également la question de la responsabilité des acteurs dans l’attention à y apporter en termes de gestion et de compétences spécifiques (Jacquemin, 2017).

Spiritualité(s), une modalité d’appréhender certaines pratiques professionnelles ?

ARGUMENTAIRE

Pour l’année 2018-2019, le RIRESP (Réseau international de recherche en éthique-spiritualité et soins palliatifs) associé au RESSPIR (Réseau Santé, Soins et Spiritualités, souhaite poursuivre une réflexion, initiée voici plusieurs années, relative à la spiritualité en lien avec les soins palliatifs. L’intérêt des professionnels de la santé quant à la question du spirituel est certain : de nombreuses études appuient les bénéfices physiologiques d’une pratique investie dans des activités spirituelles, telles que la méditation, la prière ou d’autres comportements religieux, tant sur la régulation émotionnelle (Cahn et Polich, 2006) que sur l’activité neurophysiologique (Aftanas et Golosheykin, 2005 ; Previc, 2006). La prise en considération de la spiritualité comme partie intégrante du patient est acquise autant dans la visée initiale des soins palliatifs élaborée par Cicely Saunders que dans la législation (OMS, 1990, 2002 ; Charte de Bangkok, 2005).

Mais qu’en est-il au cœur des pratiques professionnelles de la prise en compte effective de cette dimension – et comment se trouve-t-elle approchée ? – comme un point d’appui, certes parmi d’autres, pour appréhender la question des significations ?
C’est à propos de deux problématiques précises que nous aimerions, cette année, prolonger le questionnement : la sédation profonde et le rapport instauré avec la réalité de la souffrance, la place possible de la spiritualité dans l’exercice de la médecine. À une époque où on insiste sur le partenariat de la personne souffrante, l’attention critique et large à la dimension spirituelle de l’expérience de la maladie et de la clinique devrait concourir, de notre point de vue, à une amélioration des pratiques soignantes davantage centrées sur les acteurs, patients et professionnels reconnus en tant que sujets.

interview

Journée « Médecine et spiritualité(s) : quelles innovations? »

Conférences, Lille, Mars 2019

Le 15 mars 2019 à l’Université catholique de Lille, Faculté de Médecine, Centre d’éthique médicale

Si la notion de spiritualité se trouve de plus en plus convoquée au cœur des pratiques soignantes, au risque de sa propre médicalisation voire instrumentalisation (Jobin, 2016), il vaut cependant la peine de s’interroger sur le nouvel apport de cette dimension au cœur des pratiques de soins, tout comme sur les limites du recours qui en est fait. Postuler l’importance de la spiritualité, désormais déliée de son ancrage religieux, suppose de comprendre le recours qui en est fait tant dans la rencontre du sujet souffrant (pôle spirituel-psychique et éthique) que dans la mise en œuvre des pratiques qui la sollicitent et l’attestent. Elle convoque également la question de la responsabilité des acteurs dans l’attention à y apporter en termes de gestion et de compétences spécifiques (Jacquemin, 2017).

Spiritualité(s), une modalité d’appréhender certaines pratiques professionnelles ?

ARGUMENTAIRE

Pour l’année 2018-2019, le RIRESP (Réseau international de recherche en éthique-spiritualité et soins palliatifs) associé au RESSPIR (Réseau Santé, Soins et Spiritualités, souhaite poursuivre une réflexion, initiée voici plusieurs années, relative à la spiritualité en lien avec les soins palliatifs. L’intérêt des professionnels de la santé quant à la question du spirituel est certain : de nombreuses études appuient les bénéfices physiologiques d’une pratique investie dans des activités spirituelles, telles que la méditation, la prière ou d’autres comportements religieux, tant sur la régulation émotionnelle (Cahn et Polich, 2006) que sur l’activité neurophysiologique (Aftanas et Golosheykin, 2005 ; Previc, 2006). La prise en considération de la spiritualité comme partie intégrante du patient est acquise autant dans la visée initiale des soins palliatifs élaborée par Cicely Saunders que dans la législation (OMS, 1990, 2002 ; Charte de Bangkok, 2005).

Mais qu’en est-il au cœur des pratiques professionnelles de la prise en compte effective de cette dimension – et comment se trouve-t-elle approchée ? – comme un point d’appui, certes parmi d’autres, pour appréhender la question des significations ?
C’est à propos de deux problématiques précises que nous aimerions, cette année, prolonger le questionnement : la sédation profonde et le rapport instauré avec la réalité de la souffrance, la place possible de la spiritualité dans l’exercice de la médecine. À une époque où on insiste sur le partenariat de la personne souffrante, l’attention critique et large à la dimension spirituelle de l’expérience de la maladie et de la clinique devrait concourir, de notre point de vue, à une amélioration des pratiques soignantes davantage centrées sur les acteurs, patients et professionnels reconnus en tant que sujets.

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Compte-rendu de colloque

Journée « Médecine et spiritualité(s) : quelles innovations? »

Conférences, Lille, Mars 2019

Le 15 mars 2019 à l’Université catholique de Lille, Faculté de Médecine, Centre d’éthique médicale

Si la notion de spiritualité se trouve de plus en plus convoquée au cœur des pratiques soignantes, au risque de sa propre médicalisation voire instrumentalisation (Jobin, 2016), il vaut cependant la peine de s’interroger sur le nouvel apport de cette dimension au cœur des pratiques de soins, tout comme sur les limites du recours qui en est fait. Postuler l’importance de la spiritualité, désormais déliée de son ancrage religieux, suppose de comprendre le recours qui en est fait tant dans la rencontre du sujet souffrant (pôle spirituel-psychique et éthique) que dans la mise en œuvre des pratiques qui la sollicitent et l’attestent. Elle convoque également la question de la responsabilité des acteurs dans l’attention à y apporter en termes de gestion et de compétences spécifiques (Jacquemin, 2017).

Spiritualité(s), une modalité d’appréhender certaines pratiques professionnelles ?

ARGUMENTAIRE

Pour l’année 2018-2019, le RIRESP (Réseau international de recherche en éthique-spiritualité et soins palliatifs) associé au RESSPIR (Réseau Santé, Soins et Spiritualités, souhaite poursuivre une réflexion, initiée voici plusieurs années, relative à la spiritualité en lien avec les soins palliatifs. L’intérêt des professionnels de la santé quant à la question du spirituel est certain : de nombreuses études appuient les bénéfices physiologiques d’une pratique investie dans des activités spirituelles, telles que la méditation, la prière ou d’autres comportements religieux, tant sur la régulation émotionnelle (Cahn et Polich, 2006) que sur l’activité neurophysiologique (Aftanas et Golosheykin, 2005 ; Previc, 2006). La prise en considération de la spiritualité comme partie intégrante du patient est acquise autant dans la visée initiale des soins palliatifs élaborée par Cicely Saunders que dans la législation (OMS, 1990, 2002 ; Charte de Bangkok, 2005).

Mais qu’en est-il au cœur des pratiques professionnelles de la prise en compte effective de cette dimension – et comment se trouve-t-elle approchée ? – comme un point d’appui, certes parmi d’autres, pour appréhender la question des significations ?
C’est à propos de deux problématiques précises que nous aimerions, cette année, prolonger le questionnement : la sédation profonde et le rapport instauré avec la réalité de la souffrance, la place possible de la spiritualité dans l’exercice de la médecine. À une époque où on insiste sur le partenariat de la personne souffrante, l’attention critique et large à la dimension spirituelle de l’expérience de la maladie et de la clinique devrait concourir, de notre point de vue, à une amélioration des pratiques soignantes davantage centrées sur les acteurs, patients et professionnels reconnus en tant que sujets.

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Conférences, Lille, Mars 2019

Le 15 mars 2019 à l’Université catholique de Lille, Faculté de Médecine, Centre d’éthique médicale

Si la notion de spiritualité se trouve de plus en plus convoquée au cœur des pratiques soignantes, au risque de sa propre médicalisation voire instrumentalisation (Jobin, 2016), il vaut cependant la peine de s’interroger sur le nouvel apport de cette dimension au cœur des pratiques de soins, tout comme sur les limites du recours qui en est fait. Postuler l’importance de la spiritualité, désormais déliée de son ancrage religieux, suppose de comprendre le recours qui en est fait tant dans la rencontre du sujet souffrant (pôle spirituel-psychique et éthique) que dans la mise en œuvre des pratiques qui la sollicitent et l’attestent. Elle convoque également la question de la responsabilité des acteurs dans l’attention à y apporter en termes de gestion et de compétences spécifiques (Jacquemin, 2017).

Spiritualité(s), une modalité d’appréhender certaines pratiques professionnelles ?

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Pour l’année 2018-2019, le RIRESP (Réseau international de recherche en éthique-spiritualité et soins palliatifs) associé au RESSPIR (Réseau Santé, Soins et Spiritualités, souhaite poursuivre une réflexion, initiée voici plusieurs années, relative à la spiritualité en lien avec les soins palliatifs. L’intérêt des professionnels de la santé quant à la question du spirituel est certain : de nombreuses études appuient les bénéfices physiologiques d’une pratique investie dans des activités spirituelles, telles que la méditation, la prière ou d’autres comportements religieux, tant sur la régulation émotionnelle (Cahn et Polich, 2006) que sur l’activité neurophysiologique (Aftanas et Golosheykin, 2005 ; Previc, 2006). La prise en considération de la spiritualité comme partie intégrante du patient est acquise autant dans la visée initiale des soins palliatifs élaborée par Cicely Saunders que dans la législation (OMS, 1990, 2002 ; Charte de Bangkok, 2005).

Mais qu’en est-il au cœur des pratiques professionnelles de la prise en compte effective de cette dimension – et comment se trouve-t-elle approchée ? – comme un point d’appui, certes parmi d’autres, pour appréhender la question des significations ?
C’est à propos de deux problématiques précises que nous aimerions, cette année, prolonger le questionnement : la sédation profonde et le rapport instauré avec la réalité de la souffrance, la place possible de la spiritualité dans l’exercice de la médecine. À une époque où on insiste sur le partenariat de la personne souffrante, l’attention critique et large à la dimension spirituelle de l’expérience de la maladie et de la clinique devrait concourir, de notre point de vue, à une amélioration des pratiques soignantes davantage centrées sur les acteurs, patients et professionnels reconnus en tant que sujets.

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Le 15 mars 2019 à l’Université catholique de Lille, Faculté de Médecine, Centre d’éthique médicale

Si la notion de spiritualité se trouve de plus en plus convoquée au cœur des pratiques soignantes, au risque de sa propre médicalisation voire instrumentalisation (Jobin, 2016), il vaut cependant la peine de s’interroger sur le nouvel apport de cette dimension au cœur des pratiques de soins, tout comme sur les limites du recours qui en est fait. Postuler l’importance de la spiritualité, désormais déliée de son ancrage religieux, suppose de comprendre le recours qui en est fait tant dans la rencontre du sujet souffrant (pôle spirituel-psychique et éthique) que dans la mise en œuvre des pratiques qui la sollicitent et l’attestent. Elle convoque également la question de la responsabilité des acteurs dans l’attention à y apporter en termes de gestion et de compétences spécifiques (Jacquemin, 2017).

Spiritualité(s), une modalité d’appréhender certaines pratiques professionnelles ?

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Pour l’année 2018-2019, le RIRESP (Réseau international de recherche en éthique-spiritualité et soins palliatifs) associé au RESSPIR (Réseau Santé, Soins et Spiritualités, souhaite poursuivre une réflexion, initiée voici plusieurs années, relative à la spiritualité en lien avec les soins palliatifs. L’intérêt des professionnels de la santé quant à la question du spirituel est certain : de nombreuses études appuient les bénéfices physiologiques d’une pratique investie dans des activités spirituelles, telles que la méditation, la prière ou d’autres comportements religieux, tant sur la régulation émotionnelle (Cahn et Polich, 2006) que sur l’activité neurophysiologique (Aftanas et Golosheykin, 2005 ; Previc, 2006). La prise en considération de la spiritualité comme partie intégrante du patient est acquise autant dans la visée initiale des soins palliatifs élaborée par Cicely Saunders que dans la législation (OMS, 1990, 2002 ; Charte de Bangkok, 2005).

Mais qu’en est-il au cœur des pratiques professionnelles de la prise en compte effective de cette dimension – et comment se trouve-t-elle approchée ? – comme un point d’appui, certes parmi d’autres, pour appréhender la question des significations ?
C’est à propos de deux problématiques précises que nous aimerions, cette année, prolonger le questionnement : la sédation profonde et le rapport instauré avec la réalité de la souffrance, la place possible de la spiritualité dans l’exercice de la médecine. À une époque où on insiste sur le partenariat de la personne souffrante, l’attention critique et large à la dimension spirituelle de l’expérience de la maladie et de la clinique devrait concourir, de notre point de vue, à une amélioration des pratiques soignantes davantage centrées sur les acteurs, patients et professionnels reconnus en tant que sujets.

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Conférences, Lille, Mars 2019

Le 15 mars 2019 à l’Université catholique de Lille, Faculté de Médecine, Centre d’éthique médicale

Si la notion de spiritualité se trouve de plus en plus convoquée au cœur des pratiques soignantes, au risque de sa propre médicalisation voire instrumentalisation (Jobin, 2016), il vaut cependant la peine de s’interroger sur le nouvel apport de cette dimension au cœur des pratiques de soins, tout comme sur les limites du recours qui en est fait. Postuler l’importance de la spiritualité, désormais déliée de son ancrage religieux, suppose de comprendre le recours qui en est fait tant dans la rencontre du sujet souffrant (pôle spirituel-psychique et éthique) que dans la mise en œuvre des pratiques qui la sollicitent et l’attestent. Elle convoque également la question de la responsabilité des acteurs dans l’attention à y apporter en termes de gestion et de compétences spécifiques (Jacquemin, 2017).

Spiritualité(s), une modalité d’appréhender certaines pratiques professionnelles ?

ARGUMENTAIRE

Pour l’année 2018-2019, le RIRESP (Réseau international de recherche en éthique-spiritualité et soins palliatifs) associé au RESSPIR (Réseau Santé, Soins et Spiritualités, souhaite poursuivre une réflexion, initiée voici plusieurs années, relative à la spiritualité en lien avec les soins palliatifs. L’intérêt des professionnels de la santé quant à la question du spirituel est certain : de nombreuses études appuient les bénéfices physiologiques d’une pratique investie dans des activités spirituelles, telles que la méditation, la prière ou d’autres comportements religieux, tant sur la régulation émotionnelle (Cahn et Polich, 2006) que sur l’activité neurophysiologique (Aftanas et Golosheykin, 2005 ; Previc, 2006). La prise en considération de la spiritualité comme partie intégrante du patient est acquise autant dans la visée initiale des soins palliatifs élaborée par Cicely Saunders que dans la législation (OMS, 1990, 2002 ; Charte de Bangkok, 2005).

Mais qu’en est-il au cœur des pratiques professionnelles de la prise en compte effective de cette dimension – et comment se trouve-t-elle approchée ? – comme un point d’appui, certes parmi d’autres, pour appréhender la question des significations ?
C’est à propos de deux problématiques précises que nous aimerions, cette année, prolonger le questionnement : la sédation profonde et le rapport instauré avec la réalité de la souffrance, la place possible de la spiritualité dans l’exercice de la médecine. À une époque où on insiste sur le partenariat de la personne souffrante, l’attention critique et large à la dimension spirituelle de l’expérience de la maladie et de la clinique devrait concourir, de notre point de vue, à une amélioration des pratiques soignantes davantage centrées sur les acteurs, patients et professionnels reconnus en tant que sujets.

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