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Appliquer la culture palliative au champ des maladies chroniques : le concept de médecin exhaustive

Sardin B., Lemaire A., Terrier G., Guirimand F., Grouille D., Éthique & Santé, 11/3 (2014), p. 138-151.RésuméLes appels à la nécessité d’un changement de paradigme sont régulièrement lancés dans le monde médical. Il faut réinventer une médecine globale, exhaustive, centrée sur le patient, une médecine qui pourrait s’inspirer de la culture palliative et de l’arte povera : ce que l’on fait vaut mieux que ce avec quoi on le fait. La nécessité d’un changement s’impose du fait de l’externalisation des prises en charge, de la saturation des capacités hospitalières et des fragilités créées par les maladies chroniques. Le patient doit rester le pivot de la prise en charge. Il faut évaluer les besoins du patient avec empathie et technique : reconnaître que chaque histoire est singulière et demande plus que des solutions normées. Il faut reconnaître le caractère dynamique, évolutif des besoins du patient et les facteurs qui les conditionnent tout en assurant la rationalisation indispensable des actions et des prestations dans le cadre contraint des dépenses de santé. La médecine exhaustive repose sur trois piliers : médecin traitant, IDE et entourage, appuyés selon les besoins par d’autres intervenants. La prise de conscience des coopérations possibles ou nécessaires doit renforcer la cohérence de l’action auprès du patient. Les moyens existent. Encore faut-il vouloir les mettre en œuvre. La communication voulue et acceptée est à la fois la condition et le moteur de ces coopérations qui tissent avec le patient un nouveau lien social. La médecine exhaustive ne prétend pas devenir un système de soins mais aspire à être un système de valeurs. C’est un réseau basé sur la culture palliative, l’écoute du patient, la collégialité d’action, la pluri-professionnalité.

interview

Appliquer la culture palliative au champ des maladies chroniques : le concept de médecin exhaustive

Sardin B., Lemaire A., Terrier G., Guirimand F., Grouille D., Éthique & Santé, 11/3 (2014), p. 138-151.RésuméLes appels à la nécessité d’un changement de paradigme sont régulièrement lancés dans le monde médical. Il faut réinventer une médecine globale, exhaustive, centrée sur le patient, une médecine qui pourrait s’inspirer de la culture palliative et de l’arte povera : ce que l’on fait vaut mieux que ce avec quoi on le fait. La nécessité d’un changement s’impose du fait de l’externalisation des prises en charge, de la saturation des capacités hospitalières et des fragilités créées par les maladies chroniques. Le patient doit rester le pivot de la prise en charge. Il faut évaluer les besoins du patient avec empathie et technique : reconnaître que chaque histoire est singulière et demande plus que des solutions normées. Il faut reconnaître le caractère dynamique, évolutif des besoins du patient et les facteurs qui les conditionnent tout en assurant la rationalisation indispensable des actions et des prestations dans le cadre contraint des dépenses de santé. La médecine exhaustive repose sur trois piliers : médecin traitant, IDE et entourage, appuyés selon les besoins par d’autres intervenants. La prise de conscience des coopérations possibles ou nécessaires doit renforcer la cohérence de l’action auprès du patient. Les moyens existent. Encore faut-il vouloir les mettre en œuvre. La communication voulue et acceptée est à la fois la condition et le moteur de ces coopérations qui tissent avec le patient un nouveau lien social. La médecine exhaustive ne prétend pas devenir un système de soins mais aspire à être un système de valeurs. C’est un réseau basé sur la culture palliative, l’écoute du patient, la collégialité d’action, la pluri-professionnalité.

Compte-rendu de colloque

Appliquer la culture palliative au champ des maladies chroniques : le concept de médecin exhaustive

Sardin B., Lemaire A., Terrier G., Guirimand F., Grouille D., Éthique & Santé, 11/3 (2014), p. 138-151.RésuméLes appels à la nécessité d’un changement de paradigme sont régulièrement lancés dans le monde médical. Il faut réinventer une médecine globale, exhaustive, centrée sur le patient, une médecine qui pourrait s’inspirer de la culture palliative et de l’arte povera : ce que l’on fait vaut mieux que ce avec quoi on le fait. La nécessité d’un changement s’impose du fait de l’externalisation des prises en charge, de la saturation des capacités hospitalières et des fragilités créées par les maladies chroniques. Le patient doit rester le pivot de la prise en charge. Il faut évaluer les besoins du patient avec empathie et technique : reconnaître que chaque histoire est singulière et demande plus que des solutions normées. Il faut reconnaître le caractère dynamique, évolutif des besoins du patient et les facteurs qui les conditionnent tout en assurant la rationalisation indispensable des actions et des prestations dans le cadre contraint des dépenses de santé. La médecine exhaustive repose sur trois piliers : médecin traitant, IDE et entourage, appuyés selon les besoins par d’autres intervenants. La prise de conscience des coopérations possibles ou nécessaires doit renforcer la cohérence de l’action auprès du patient. Les moyens existent. Encore faut-il vouloir les mettre en œuvre. La communication voulue et acceptée est à la fois la condition et le moteur de ces coopérations qui tissent avec le patient un nouveau lien social. La médecine exhaustive ne prétend pas devenir un système de soins mais aspire à être un système de valeurs. C’est un réseau basé sur la culture palliative, l’écoute du patient, la collégialité d’action, la pluri-professionnalité.

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Sardin B., Lemaire A., Terrier G., Guirimand F., Grouille D., Éthique & Santé, 11/3 (2014), p. 138-151.RésuméLes appels à la nécessité d’un changement de paradigme sont régulièrement lancés dans le monde médical. Il faut réinventer une médecine globale, exhaustive, centrée sur le patient, une médecine qui pourrait s’inspirer de la culture palliative et de l’arte povera : ce que l’on fait vaut mieux que ce avec quoi on le fait. La nécessité d’un changement s’impose du fait de l’externalisation des prises en charge, de la saturation des capacités hospitalières et des fragilités créées par les maladies chroniques. Le patient doit rester le pivot de la prise en charge. Il faut évaluer les besoins du patient avec empathie et technique : reconnaître que chaque histoire est singulière et demande plus que des solutions normées. Il faut reconnaître le caractère dynamique, évolutif des besoins du patient et les facteurs qui les conditionnent tout en assurant la rationalisation indispensable des actions et des prestations dans le cadre contraint des dépenses de santé. La médecine exhaustive repose sur trois piliers : médecin traitant, IDE et entourage, appuyés selon les besoins par d’autres intervenants. La prise de conscience des coopérations possibles ou nécessaires doit renforcer la cohérence de l’action auprès du patient. Les moyens existent. Encore faut-il vouloir les mettre en œuvre. La communication voulue et acceptée est à la fois la condition et le moteur de ces coopérations qui tissent avec le patient un nouveau lien social. La médecine exhaustive ne prétend pas devenir un système de soins mais aspire à être un système de valeurs. C’est un réseau basé sur la culture palliative, l’écoute du patient, la collégialité d’action, la pluri-professionnalité.

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Appliquer la culture palliative au champ des maladies chroniques : le concept de médecin exhaustive

Sardin B., Lemaire A., Terrier G., Guirimand F., Grouille D., Éthique & Santé, 11/3 (2014), p. 138-151.RésuméLes appels à la nécessité d’un changement de paradigme sont régulièrement lancés dans le monde médical. Il faut réinventer une médecine globale, exhaustive, centrée sur le patient, une médecine qui pourrait s’inspirer de la culture palliative et de l’arte povera : ce que l’on fait vaut mieux que ce avec quoi on le fait. La nécessité d’un changement s’impose du fait de l’externalisation des prises en charge, de la saturation des capacités hospitalières et des fragilités créées par les maladies chroniques. Le patient doit rester le pivot de la prise en charge. Il faut évaluer les besoins du patient avec empathie et technique : reconnaître que chaque histoire est singulière et demande plus que des solutions normées. Il faut reconnaître le caractère dynamique, évolutif des besoins du patient et les facteurs qui les conditionnent tout en assurant la rationalisation indispensable des actions et des prestations dans le cadre contraint des dépenses de santé. La médecine exhaustive repose sur trois piliers : médecin traitant, IDE et entourage, appuyés selon les besoins par d’autres intervenants. La prise de conscience des coopérations possibles ou nécessaires doit renforcer la cohérence de l’action auprès du patient. Les moyens existent. Encore faut-il vouloir les mettre en œuvre. La communication voulue et acceptée est à la fois la condition et le moteur de ces coopérations qui tissent avec le patient un nouveau lien social. La médecine exhaustive ne prétend pas devenir un système de soins mais aspire à être un système de valeurs. C’est un réseau basé sur la culture palliative, l’écoute du patient, la collégialité d’action, la pluri-professionnalité.

Appliquer la culture palliative au champ des maladies chroniques : le concept de médecin exhaustive

Sardin B., Lemaire A., Terrier G., Guirimand F., Grouille D., Éthique & Santé, 11/3 (2014), p. 138-151.RésuméLes appels à la nécessité d’un changement de paradigme sont régulièrement lancés dans le monde médical. Il faut réinventer une médecine globale, exhaustive, centrée sur le patient, une médecine qui pourrait s’inspirer de la culture palliative et de l’arte povera : ce que l’on fait vaut mieux que ce avec quoi on le fait. La nécessité d’un changement s’impose du fait de l’externalisation des prises en charge, de la saturation des capacités hospitalières et des fragilités créées par les maladies chroniques. Le patient doit rester le pivot de la prise en charge. Il faut évaluer les besoins du patient avec empathie et technique : reconnaître que chaque histoire est singulière et demande plus que des solutions normées. Il faut reconnaître le caractère dynamique, évolutif des besoins du patient et les facteurs qui les conditionnent tout en assurant la rationalisation indispensable des actions et des prestations dans le cadre contraint des dépenses de santé. La médecine exhaustive repose sur trois piliers : médecin traitant, IDE et entourage, appuyés selon les besoins par d’autres intervenants. La prise de conscience des coopérations possibles ou nécessaires doit renforcer la cohérence de l’action auprès du patient. Les moyens existent. Encore faut-il vouloir les mettre en œuvre. La communication voulue et acceptée est à la fois la condition et le moteur de ces coopérations qui tissent avec le patient un nouveau lien social. La médecine exhaustive ne prétend pas devenir un système de soins mais aspire à être un système de valeurs. C’est un réseau basé sur la culture palliative, l’écoute du patient, la collégialité d’action, la pluri-professionnalité.