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Le SPIRITUAL CARE, comment en parler avec les églises? Réflexions fondamentales

Un projet RESSPIR
Résumé

Les réflexions ici proposées émanent d’un groupe de personnes insérées de manières diverses dans le monde de la santé, certaines faisant partie de la CIPSA (commission interdiocésaine pour la pastorale de la santé – Belgique). Elles y partagent une double conviction : le caractère urgent de rencontrer les attentes spirituelles de tout patient et tout professionnel et de ne pas dissocier le spiritual care d’un engagement davantage pastoral. Leurs réflexions s'adressent certes aux directions pour qu'elles saisissent l'importance d'un spiritual care mais surtout aux églises pour qu'elles comprennent l'urgence d'un travail collaboratif.

Groupe de travail CIPSA :

Ana AFONSO

Dominique JACQUEMIN

Xavier LAMBRECHT

Marcella LOBO BUSTAMANTE

Isabelle MICHIELS

Caroline WERBROUCK

Présentation :

Les réflexions ici proposées émanent d’un groupe de personnes insérées de manières diverses dans le monde de la santé. Elles y partagent une double conviction : le caractère urgent de rencontrer les attentes spirituelles de tout patient et tout professionnel et de ne pas dissocier le spiritual care d’un engagement davantage pastoral. De leur point de vue, il y va d’une capacité de rejoindre tout homme, toute femme dans son inscription existentielle. Ils en soulignent de la sorte certains enjeux éthiques, théologiques et pastoraux qui méritent d’être réfléchis, rencontrés.

Quelques points forts :

  1. Le spiritual care est en mouvement et atteste de mutations importantes dont il importe d’être conscient
  2. La rencontre de la spiritualité – tant des patients que des professionnels – est une nécessité ; elle contribue à la qualité des soins et de la prise en charge.
  3. Cette rencontre nécessite des compétences communes à tous les acteurs du soin et des compétences spécialisées (accompagnants spirituels, équipe d’aumônerie, pastoral care).
  4. Tous, toutes sont invités à travailler ensemble. Il y va d’un enjeu éthique central : rencontrer la personne malade dans l’ensemble de ses attentes existentielles.
  5. Ce travail en commun permet aux équipes d’accompagnement de connaître et d’habiter pleinement la structure de soins et d’y rendre compte de son travail.
  6. Dans le registre de la foi, cette présence au cœur des lieux de soins se veut être le signe de la présence du Christ auprès des femmes et des hommes d’aujourd’hui.
  7. C’est également le signe d’une Eglise ouverte à la vie du monde et qui va à sa rencontre.