Réseau

Projet de recherche SPIPAL, à la Maison Médicale Jeanne Garner (Paris, France)

Un projet RESSPIR
Résumé

Comment, dans le contexte culturel français et en matière de spiritualité, s’articulent les attentes des patients avec les représentations et les pratiques des intervenants en soins palliatifs ?

Comment, dans le contexte culturel français et en matière de spiritualité, s’articulent les attentes des patients avec les représentations et les pratiques des intervenants en soins palliatifs ? Pour répondre à cette question, il apparaît pertinent d’analyser trois niveaux différents, encore inexplorés en France par la recherche scientifique :

  1. Quelles représentations ont les intervenants de la préconisation des soins palliatifs consistant à faire de la « souffrance spirituelle » une part intégrante de leur champ d’intervention ?
  2. Quelles pratiques mettent en place les intervenants en soins palliatifs en écho à ce qu’ils estiment être de l’ordre du « spirituel » ?
  3. Quelles sont les attentes des personnes hospitalisées en soins palliatifs en matière de spiritualité?

Les chercheurs associés à la recherche sont :

Nicolas Pujol

Psychologue clinicien, docteur en éthique médicale et en sciences des religions. Il travaille comme chargé de recherche au sein du pôle recherche « Soins palliatifs en société » de la Maison médicale Jeanne Garnier, située dans le XVe arrondissement de Paris. Il est également membre de l’Institut de Psychodynamique du Travail. Ses travaux de recherche portent principalement sur l’intérêt du monde des soins pour le concept de « spiritualité ».

Chloé Prodhomme

Cheffe de clinique universitaire, assistant hospitalier en médecine palliative au CHU de Lille. Elle travaille comme chercheur associée au sein du centre d’éthique médicale de l’institut catholique de Lille, ETHICS EA7446. Ses travaux de recherche portent principalement sur l’articulation entre les différentes disciplines médicales et la médecine palliative, notamment dans le cadre des soins palliatifs dits « précoces ».

Aline Chassagne

Docteure en sociologie et anthropologie. Elle travaille comme ingénieure d’étude et de recherche au CHU de Besançon sur des thématiques liés à la question de la fin de vie, aux enjeux éthiques du soin, aux temporalités. Elle enseigne à l’université de Bourgogne Franche-Comté, à des étudiants de sociologie et à des professionnels de santé.