Accompagnant.e, aumônier.ère

Pourquoi certains choisissent-ils de s’appeler accompagnant.e.s spirituel.le.s? Pourquoi d’autres choisissent-ils accompagnateur.trice spirituel.le?

Pourquoi d’autres encore préfèrent-ils se nommer aumônier.ère.s?

  1. Question-réponse du Prof. Pierre-Yves Brandt lors d’un conférence en juin 2017 à l’Université protestante de Bruxelles. (Voir la vidéo)

 

Extrait d’un compte-rendu de Nicoleta Sacagiu au Centre Universitaire du Canton de Vaud, paru dans « Être accompagnant spirituel au CHUV: quelles compétences pour aujourd’hui? », dans L’accompagnement de l’expérience spirituelle en temps de maladie, Religio, PUL, Louvain-La-Neuve, 2017

« Aumônier » ou « accompagnant spirituel » ?
Les trois accompagnants spirituels ont choisi comme appellation celle « d’accompagnant
spirituel », pour deux raisons : elle est plus adéquate à la pratique d’aujourd’hui
: « L’expression accompagnant spirituel est la plus cohérente par rapport
à la dimension [spirituelle] dont on s’occupe dans l’hôpital […]. On accompagne
de façon à ce que l’autre découvre les ressources spirituelles nécessaires pour faire
quelque chose de la crise » (AX) et elle est moins choquante pour les patients : « C’est
plus facile pour moi de me présenter comme accompagnant spirituel […] et c’est
moins choquant pour les personnes qui ont des représentations de l’aumônier comme
quelqu’un d’essentiellement religieux… » (AZ). p.97.