Hubert Doucet, Paris, Desclée De Brouwer, 1988, 152 p.
Cet ouvrage aborde, avec compétence, sagesse et sérénité, quelques-unes des questions les plus graves que se posent nos contemporains. Il s’agit de la mort, précoce ou tardive, de la façon de l’affronter et même de la gérer, en un mot, paradoxalement, de la vivre.
Faut-il hâter l’issue fatale du malade en situation de coma irréversible, ou bien la repousser le plus possible ? Les non-réanimations décidées en centres hospitaliers respectent-elles le caractère sacré de la vie ? La lutte pour la qualité de la vie implique-t-elle de ne pas traiter les nouveau-nés frappés de malformations congénitales graves ? Etc.
Autant de questions auxquelles il faut répondre, eu égard à la dignité de l’homme. Beaucoup s’y essaient, et les approches bioéthiques ici proposées se situent dans leur sillage. Elles se présentent avant tout comme une démarche de sagesse. Leur but est en effet d’établir les conditions d’une décision responsable ; décision qui respecte l’ensemble des données, complexes et ambiguës, d’une situation douloureuse, et parfois, apparemment du moins, sans issue.
Compte-rendu de Henri Beaumont : https://www.erudit.org/fr/revues/ltp/1989-v45-n2-ltp2134/400471ar.pdf
