Le Mal

François-Xavier Putallaz, Paris, Cerf, 2017, 192 p. 

Comment parler du mal ? Comment dire l’innommable ?
Le mal bouleverse nos vies. C’est un fait. Tristesse, douleur ou souffrance font irruption dans chaque existence,
avant même qu’on y pense.
Mais ses formes les plus variées ont un point commun : le mal n’est pas quelque chose. Il se présente comme une fracture au sein de ce qui est : un parasite n’existant que par le bien qu’il ronge.
Le bien jouit donc d’une primauté absolue, qui nourrit l’espérance : il sera toujours plus fort. L’expérience du
malheur témoigne en creux que nous sommes faits pour être heureux.
L’intelligence qui cherche à s’approcher de la question s’efforce ainsi de distinguer, sans les séparer, le mal
lui-même et sa résonance subjective. L’entreprise est redoutable, car en ayant le sentiment de faire le bien,
l’homme provoque parfois des horreurs, où le mal s’immisce sous couvert de l’amour.
Clair et simple, ce livre se veut un discret éloge du bien.

À propos de l’auteur 
François-Xavier Putallaz enseigne la philosophie à l’université de Fribourg. Il est membre de la Commission nationale d’éthique et du Comité international de bioéthique de l’UNESCO.