Le corps. Essai sur l’intériorité

Marc Richir, Paris, Hatier, 1993, 77 p. 

Le corps n’est pas une machine, un bateau dont l’âme serait le pilote – même si la tradition philosophique l’a souvent pensé dans le cadre de ce dualisme. Et si l’âme lieu des sensations, des affections, de l’affectivité, des passions et des pensées – n’était qu’un excès du corps ? Tout – et en particulier l’histoire philosophique du corps – serait alors à repenser autrement, c’est-à-dire à partir du corps, saisi cette fois  » du dedans « , dans cette intériorité qu’on lui dénie sans cesse, parce qu’elle  » plonge sur l’abîme « .