Discussion à partir du récit de vie 2

CONSIGNES POUR UN GROUPE ET POUR UNE PERSONNE SEULE

Conclusion

Dans les maladies neuro-évolutives, il arrive un moment où la personne n’est plus capable de prendre des initiatives pour faire des activités, ni de trouver des sujets de conversation. Par contre, elle reste très longtemps capable de répondre aux sollicitations. Cela veut dire que les relations et les interactions avec cette personne seront de plus en plus à l’initiative des proches au fur et à mesure que la maladie évolue.

 

Pour permettre à la personne malade de répondre à une question, il est important de lui laisser du temps pour assimiler la question. Parfois il est nécessaire de répéter ou de reformuler – sans s’impatienter – plusieurs fois la même question. Une réponse peut venir de longues minutes après la question et elle ne fera pas toujours sens à première vue. Il est alors important d’encourager la personne dans sa parole, de rebondir sur un mot pour montrer que vous avez compris. Et de ne pas insister si aucune réponse ne vient.

 

Il arrive qu’une personne malade est tout d’un coup pleinement présente à la conversation et donne des répliques cohérentes et lucides. Les médecins appellent ce phénomène « des fulgurances ». Quand cela arrive (comme avec M. Marc) ce sont des petits moments de bonheur à savourer.

 

Pourtant, le but d’engager la conversation avec une personne malade n’est pas de provoquer des fulgurances, mais de créer du lien et de trouver du sens. Les « pépites fulgurantes », si elles se produisent, sont juste la cerise sur le gâteau.

 

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