Amira : Présence consciente

1. Voir la séquence vidéo

Si vous le souhaitez, vous pouvez télécharger le pdf de progression du module qui vous servira de repère pour voir où vous en êtes dans le module et vous assurer que vous en avez fait le tour.

 

 

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2. Décryptage de l'action

 

Amira se lave les mains, geste quotidien que tout le monde fait, geste technique indispensable dans son métier. Mais en y portant une attention plus soutenue, en le faisant un peu différemment, un peu plus longtemps, Amira lui donne une dimension particulière : il devient pour elle une sorte de rituel. Elle lui donne d’ailleurs un nom : ses « amira-blutions ».

 

Elle est consciente que ce qu’elle fait vient de son histoire : ce rituel, Amira se l’est construit à un moment de sa vie où elle souffrait d’être envahie par ce qui se passait dans son boulot et qui débordait jusque dans sa vie personnelle.  Lorsqu’elle l’a imaginé, elle suivait un enseignement auprès d’un maître soufi sur l’importance d’être pleinement présent à soi et aux autres. Elle a mêlé des éléments de rites réalisés souvent durant son enfance avec un geste quotidien fondamental dans son travail, et c’est devenu un rite qui lui permet de laisser derrière elle son travail et d’être pleinement à sa vie de famille.

 

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3. Portrait d'Amira

 

 

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4. Théorie : les rituels

 

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* Où se situe ce contenu?

5. Scène spéciale pandémie : les "Amira-blutions"

Le masque réduit les possibilités de voir les expressions fines mais aussi l’envie de partager parfois ce qui nous est le plus intime : il faut parler fort, ne pas être trop proches. Voyons ce qui arrive à Amira et Mathieu dans ces circonstances.

 

 

Cette inévitable réduction de la communication affecte la profondeur de la relation. Parfois cela demande, avec les patient.es ou avec ses collègues de prendre des temps plus formels pour parler de choses importantes qu’on échangeait avant durant des temps informels. Le rôle des cadres d’unités ou des responsables de service est essentiel pour que des moments d’échanges soient toujours possibles dans un cadre sécurisant : sécurité non-seulement sanitaire contre le covid, mais aussi un cadre de sécurité pour la confidentialité et le respect de ce qui s’échange dans un climat de confiance, par exemple lorsque nous partageons en période pandémique critique ce qui nous fait « tenir ».

 

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6a. Et pour moi ?

Répondez à deux questions en cliquant sur l’image ci-dessous et cliquez ensuite sur le bouton « envoyer » pour avoir un retour.

6b. Et pour moi ? Quelles sont mes propres stratégies?

  • Avez-vous développé des rituels dans votre pratique soignante ?
  • Seriez-vous d’accord de les décrire en reprenant les différents thèmes énoncés plus haut ?

Précisez svp si vous autorisez que votre réponse soit lisible par d’autres, si oui indiquez votre profession, merci! Nous en sélectionnerons 3-4 à titre d’exemples.

 

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moyse
moyse
15/09/2021 9h01

Je suis soignante depuis près de 20 ans. Suite à un Burn out , je me suis dirigée vers des soins énergétiques.
Je pratique le plus souvent possible la méditation.
Sur mon lieu de travaille, j’ai la possibilité de mettre des musiques relaxantes, apaisantes, contre la colère,…
Je l’utilise également lors de soins à mes résidents.

Lessard
Lessard
19/09/2021 2h37

Le module parle de gestes techniques et de gestes rituels. Il m’apparaît qu’on peut souvent intégrer un aspect rituel à des gestes techniques. Par exemple, le trajet vers le travail ou au retour à la maison peuvent être vécus comme des sas qui aident la transition d’un espace-temps à l’autre; les changements de vêtements, la disposition des outils de travail peuvent également revêtir un sens symbolique.

Gomes
Gomes
05/11/2021 11h01

Je peux dire que j’ai un rituel avant de commencer le travail: je mets toujours une musique qui je trouve motivante dans la rue avant d’arriver à l’hôpital, et ça me permet de me mettre en mode positivité et concentration pour la journée devant moi.

Je suis infirmière et je suis d’accord de partager mon post.

Eberhart
Eberhart
16/11/2021 17h39

Vraiment intéressant de voir une dramatisation de cette situation avant et durant Covid. La conversation bon-enfant et profonde se transforme, sous le masque, en une opportunité d’échange ratée. Sans la possibilité de voir les visages, la relation est plus tendue, voire agressive. Matthieu passe d’une plaisanterie amicale (ne pas être pressée de quitter le service) à une interpretation médicale proche du reproche (exagération du lavement des mains et ses conséquences par peur des bactéries), qui peut être aussi une tentative de plaisanterie, mais plus maladroite. Amira abandonne vite l’idée de partager le sens de son rituel. Difficile de cultiver des… Lire la suite »