Introduction
Pour la majorité des personnes ayant émigré, la route migratoire n’a pas été une cause de traumatisme au sens d’une violence extrême et arbitraire : elles sont venues par exemple en avion, directement, par des moyens sécurisés.
Mais pour d’autres, ce parcours a été un combat, jalonné de violences, parfois d’extrêmes violences, laissant à tout jamais des traces. Ces béances psychiques, physiques et – nous le verrons – aussi spirituelles, entravent leur vie par la suite.
Pour les personnes qui ont vécu de tels traumatismes : avant leur départ, durant leur migration ou lorsqu’elles sont arrivées dans notre pays et qui n’ont pas pu bénéficier de soins, votre attention est essentielle. C’est ce que nous allons déployer dans ce chapitre.