Entendre la plainte du patient « je souffre… » ouvre à un horizon large de significations allant bien au-delà du seul symptôme physique, l’expérience de la souffrance surgissant toujours comme un événement aux multiples facettes, vécu de manière singulière par un patient et reçu par un soignant sollicité à y répondre. Mais comment, avec quels présupposés, tant de la souffrance que de la technique ? Approcher ces questions invite à interroger les visions du monde à l’œuvre dans la question de la sédation et questionne la responsabilité conférée de nos jours à la médecine par un mandat social (Loi Claeys-Leonetti, 2016), celui de « devoir endormir… ».
PROGRAMME
Matin
09.00 Introduction
09.15 « Docteur, je souffre… » : perspectives cliniques, Dr Marie Danel (GHICL)
10.15 Pause-café
10.30 Midazolam pour la souffrance psychique ?
Danièle Leboul (psychologue), Maison Jeanne Garnier, Paris
11.30 « Endormir » pour traverser la souffrance existentielle en fin de vie ?
Paulo Rodrigues (éthicien), Université catholique de Lille, ETHICS 7446 – CEM
12.30 Déjeuner
Après-midi
13.30 L’homme de la douleur : qui est-ce ?
Charles Joussellin (médecin et philosophe), CHU Bichat, Paris
14.30 « Visions du monde » et enjeux éthiques de la sédation profonde
Paulo Rodrigues (éthicien), Université catholique de Lille, ETHICS 7446 – CEM
15.30 Pause-café
15.45 À quelle souffrance (et de qui) la sédation profonde prétend-elle répondre ?
Dominique Jacquemin (éthicien), Université catholique de Louvain
16.45 Conclusion : Paulo Rodrigues et Dominique Jacquemin
17.30 Fin
Responsables
Dominique Jacquemin, Université catholique de Louvain
Email : dominique.jacquemin@uclouvain.be
Paulo Rodrigues, Université catholique de Lille
Email : paulo.rodrigues@univ-catholille.fr
Tél. : +33 06 38 63 69 50